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Publié le 20 oct. 2024
Il est assez fréquent que tout cela se produise : votre adorable petit chéri, qui dormait bien la nuit et faisait de longues siestes réparatrices la journée, se transforme à 4 mois en un petit démoniaque insomniaque et irritable. Les longues périodes de sommeil entre une tétée et une autre sont un souvenir.
Vous avez maintenant entre les mains un bébé épuisé et qui pleure qui ne veut pas s'endormir ou rester endormi. Ce qui se passe? Est-il malade, a-t-il un changement soudain et dramatique de personnalité ? Ne vous inquiétez pas, rien de tout cela. Nous sommes probablement en présence de la régression du sommeil à 4 mois.
À 4 mois, les habitudes de sommeil de votre bébé changent de façon permanente, marquant un changement dans ses habitudes de sommeil. Jusqu’au quatrième mois, les habitudes de sommeil de votre bébé ressemblaient beaucoup à celles d’un bébé.
Qu'est-ce que ça veut dire? Simplement ceci : les bébés n’ont pas de phases de sommeil distinctes comme nous, les adultes, et ils dorment profondément presque tout le temps.
Cela explique pourquoi les nouveau-nés et les très jeunes enfants ont tendance à dormir partout. Après quelques mois, le cerveau de votre bébé mûrit également et vers 4 mois environ, ses habitudes de sommeil changent et ressemblent davantage aux vôtres.
C'est pourquoi la régression du sommeil à 4 mois est une étape importante dans le développement physiologique de votre enfant, au même titre que l'apprentissage de la marche et de la parole. Donc, si votre bébé traverse une régression du sommeil à 4 mois, vous devez considérer que sa croissance et son développement cérébral sont sur la bonne voie !
Les nouvelles habitudes de sommeil de votre enfant, désormais « adulte », entraînent inévitablement des effets secondaires, parfois désagréables pour les parents. Fondamentalement, chaque fois que votre bébé s'éloigne du sommeil profond et du sommeil léger, il y a de fortes chances qu'il se réveille et ait très probablement besoin de votre aide pour se rendormir.
Peu de parents connaissent l'existence des régressions du sommeil, c'est-à-dire des moments où l'enfant prend du recul dans la routine du sommeil, mais seulement en apparence ! En réalité, ce sont des pas en avant, car à mesure que l'enfant grandit, il traverse des moments de changement et doivent donc être considérés dans une perspective positive. Durant ces périodes, l'enfant commence à moins dormir, aussi bien la nuit que le jour, est plus agité, se réveille plusieurs fois en ayant du mal à se rendormir, bref, change des habitudes qui semblaient consolidées. Ce sont généralement des moments difficiles pour les parents, mais ils durent heureusement de quelques jours à quelques semaines. Voici ce qu’il faut retenir concernant la régression du sommeil sur 4 mois : elle ne disparaît pas.
Elle est différente en ce sens par rapport aux autres régressions du sommeil à 9, 12 mois mais aussi par rapport à celles qui surviennent à 18 mois et 2 ans. Toutes ces autres régressions du sommeil disparaissent en quelques semaines et le sommeil de votre tout-petit redevient normal.
Ce n'est pas le cas à 4 mois. Les changements qui se produisent avec la régression du sommeil à 4 mois sont permanents. Au cours des régressions du sommeil (SR), les tout-petits acquièrent différentes compétences, comme s'asseoir, se retourner, marcher, parler, ils répètent ces actions plusieurs fois et parfois même pendant le sommeil. Les RS sont donc liées à la maturation physique et psychologique de l'enfant. Voyons quand ces régressions se produisent :
4 mois : la régression du sommeil dure généralement 2 à 3 semaines ; Les cycles de sommeil du bébé commencent à s'assimiler à ceux des adultes.
9 mois : la régression peut durer 4 à 6 semaines, avec de nombreux réveils nocturnes au cours desquels le bébé pleure et s'agite. Le bébé apprend généralement à se retourner et à ramper. Pour de nombreux parents, il s’agit de la régression la plus longue et la plus difficile à gérer.
12/13 mois : cette régression peut varier de quelques jours à quelques semaines : les enfants refusent parfois la sieste de l'après-midi et sont nerveux le soir, il y a souvent un refus de la sieste et des difficultés d'endormissement.
18 mois : Les bébés commencent à maîtriser le langage et de nouvelles capacités motrices, et le sommeil peut encore être perturbé. La sieste de l'après-midi est souvent refusée et les enfants deviennent très difficiles pendant la journée.
24 mois : Les bébés de cet âge essaient de lutter contre le sommeil et peuvent essayer de nombreuses tactiques pour éviter de s'endormir. Cela peut signifier rester éveillé la nuit et prendre des heures pour se rendormir ; cette régression peut durer quelques semaines.
Continuez à aider votre bébé à s’endormir comme il s’est endormi jusqu’à présent. La meilleure façon de gérer ces moments est d’être informé et préparé, sachant ce qui pourrait arriver.
Essayez de respecter autant que possible vos habitudes et vos rituels, surtout à l’heure du coucher. Vous devrez peut-être ajuster vos heures de coucher, essayez d'être flexible face aux changements qui peuvent survenir.
Si vous le pouvez, vous pouvez essayer d'augmenter les siestes diurnes de votre enfant, tant en fréquence qu'en durée, pour essayer de l'amener à se reposer le plus possible, lorsqu'il ne se repose pas bien la nuit.
Si vous ne pouvez vraiment pas faire face à cette éventualité, demandez de l'aide à votre famille ou à vos amis : rien de tout cela ne résoudra les problèmes de sommeil de votre bébé mais ils l'aideront à se reposer.
Être patient et multiplier les câlins les jours où bébé est particulièrement nerveux et exigeant peut être une stratégie gagnante, et surtout rappelez-vous que ce sont des phases qui vont passer ! Dernier message : il est toujours conseillé d'endormir votre bébé dans son lit dès les premières semaines.
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